▪ head up to the painted sky.

Les vestiges de la muraille, la beauté de l'histoire dans son plus simple appareil, les traditions et les valeurs d'un temps d'autrefois, elle les a vécue à la manière de l'enfance au sein de sa propre dimension. Un petit coup d'oeil à son acte de naissance et le tour est  joué pour comprendre qu'elle a vécue une petite partie de ses premiers pas d'enfant en Chine. A Pékin, elle y vit ses touts premiers instants et y perdurent quelques années, elle n'a alors que cinq ans, presque six. Pour certains c'est un moindre détail, pour elle c'est déjà beaucoup. Pas toujours suffisant. De cette époque, elle conserve cette admiration de l'époque mais surtout le savoir facile de la linguistique. Ceux qui la connaissent bien – en particulier sa famille – vous diront qu'elle n'a rien oublié de tout cela. — Entre notoriété et finances, les parents Keilly ont toujours soutenus le besoin de faire la différence comme une révérence simple envers le labeur et la patience du travail fourni. Les parents sont partis de rien – si ce n'est uniquement de leurs passions et de leurs volontés respectives. Papa aimait fouiller la curiosité du monde d'antan et maman vibrait une fois sa plume entre les doigts. Des qualités transmises à leurs enfants. — Elle n'a jamais supporté l'odeur de la nicotine, sans doute est-ce à cause de son asthme. Un fait qui s'est quelque peu tempéré depuis son adolescence. Néanmoins, elle ne peut délaisser sa ventoline, toujours dans la poche de son sac. — Cadette d'une fratrie de deux enfants, les deux sœurs – en dépit de leur écart d'âge – n'ont jamais grandit dans l'ombre l'une de l'autre bien au contraire. Elles ont toujours été particulièrement proches, complices l'une de l'autre. La distance n'y fait rien, n'a pas de règle, seul le lien fraternel compte. Morah est la première à l'avouer : sa petite sœur est celle qui parvient à la calmer. Elle reconnaît qu'elle compte bien trop souvent sur elle mais cela est bien loin de déranger la concernée. — La sculpture, la poterie, la peinture. Tant de domaines qui se rejoignent tous au centre d'intersections qu'est l'art. La brunette s'exprime au travers de la manipulation des matériaux, des réalisations qui donne de l'élan à son talent. Déjà gamine, elle avait la capacité de retranscrire un simple paysage rien que de mémoire et ce à l'exactitude des couleurs. Ses sculptures faisaient déjà parler d'elle alors qu'elle était encore étudiante. Elle se destinait à une carrière mais se voit rebondir sur une voie voisine suite à un accident. Hier artiste, aujourd'hui elle est celle qui restaure les trésors anciens du patrimoine. Une filière qui la ravit et qui éclaire encore son sourire. — Elle ne commence jamais la matinée sans prendre une bonne tasse de thé blanc. Une boisson de prédilection qui la suit tout au long de la journée et ce à divers parfum et couleurs. Sa saveur favorite : fleurs d'oranger et pointe de vanille. Toujours le même depuis des années. — Lorsqu'elle s'apprête à avoir une idée, elle a tendance à remonter ses lunettes sur le bout de son nez et de rassembler ses cheveux en un chignon floue sur le sommet de sa tête. Ainsi, ceux qui la connaissent ont conscience qu'une esquisse d'idée germe dans son esprit. — Henry. Un prénom de cinq lettres qui rythme toute son existence. Henry, c'est son petit bonhomme bientôt âgé de quatre ans. Un âge où l'insouciance est sa propre vitalité. Un brin malicieux mais tendre, particulièrement vif d'esprit, il n'en reste pas moins un honnête timide lorsqu'il ne connaît pas autrui. Doué en dessin, il adore passé du temps à jouer aux jeux vidéos et au basketball. —  Il y a une année, suite à un accident de voiture, la jeune femme demeure dans un comac de deux semaines. Un temps qui où la conscience se renferme pour se sécuriser, se protéger. Seulement, la terre à poursuivit le mouvement circulaire sur son axe laissant doucement mais certainement son corps récupérer. Néanmoins, à son réveil les nouvelles ont été radicales, brutales. Les doigts de sa main droite ont été brisés, son autre main également. Il est impossible pour elle de poursuivre sa carrière d'artiste, du moins pas d'une allure soutenu. Un traumatisme dont elle ne parle que très peu – voir pas du tout. Elle donne le change, se dynamise à l'optimisme qui a toujours été le sien et se veut cavalière afin d'aller de l'avant. Quelques mois de rééducation plus tard, le résultat est plus que surprenant et elle continue dans cette direction. — Son véritable nom de baptême est Queen mais peu de membre de son entourage en à l'utilisation. On a toujours usé de sa variante en mandarin soit Qian qui en réalité est l'appellation inscrit sur son registre de naissance. — Un sac à dos en cuir noir ? Un compagnon de toujours pour ne pas dire depuis les années lycée. Elle sait qu'elle doit en changer car ce dernier à force d'usure va bientôt finir par lâcher. Elle songe à en acheter un autre – pour sur – seulement malgré tout il a une valeur sentimentale. —  Il y a Potts, le petit chien de presque quatre ans et il y a Lillard le petit chaton récemment adopté. Deux animaux, deux compagnons qui sont venus agrandir la famille au fil des dernières années. Henry prend bien soin de Lillard, nommé par ses soins à cause de son joueur de basket préféré. — Perdue dans ses pensées, besoin de réfléchir, de faire le point. S'évader en solitude c'est au cœur du musée mettant Van Gogh en scène que vous pourrez la trouver. Il va ainsi depuis qu'elle toute gamine. Dans le même ordre d'idée, lorsqu'approche son anniversaire, elle s'envole avec son fils pour Pékin, une tradition de chaque année qu'elle essaie de conserver.